Samedi 12 juin 2021, cinq jeunes du club ont participé au stage organisé par le comité départemental de canoë-kayak de la Mayenne. Ce stage a eu lieu au club de canoë-kayak de Laval, juste en aval du pont de Pritz. Clara, Clervie, Gabriel, Jade et Merlin ont alors eu l’opportunité de découvrir la course en ligne, la formule 1 du canoë-kayak !

Tout d’abord, tous les jeunes des clubs d’Ambrières-les-Vallées, de Laval et de Mayenne se sont présentées afin de faire connaissance. Les encadrants ont fait de même. Puis, Eva, du club de Laval, nous a présenté le canoë de vitesse monoplace (C1) : une embarcation aussi rapide qu’instable ! Elle a répondu à toutes les questions autour de la discipline. Suite aux explications d’Eva, nous savons que le canoë de vitesse ne possède pas de gonfles, mais intègre directement des caissons de flottabilité. Ce qui différencie l’arrière de l’avant, c’est la présence de la plaquette dossard à l’arrière ainsi que la position de la/du pagayeur⋅euse. En effet, un cale-genou et un cale-pied sont présents dans le bateau. Le cale-genou indique l’avant de l’embarcation. Cela permet à Eva de préciser la position de la/du pagayeur⋅euse dans le canoë : un genou à l’arrière posé au fond de l’embarcation et jambe pliée à l’avant. La/le pagayeur⋅euse pagaie du côté où le genou est à l’arrière. Cette position offre une propulsion très puissante, mais aussi un équilibre très réduit.

Ensuite, Maxence nous a exposé toutes les caractéristiques des kayaks de vitesse, notamment avec le kayak de vitesse 4 places (K4). Il nous a expliqué comment reconnaître l’avant du bateau grâce à l’hiloire ou au siège. La forme permet également d’avoir une bonne indication sur l’avant du bateau puisque cette partie est beaucoup plus effilée. Il existe des kayaks monoplace (K1), deux places (K2) et quatre places (K4). Maxence a attiré notre attention sur le gouvernail. L’embarcation est profilée pour la vitesse, ainsi la seule manière de la diriger consiste à utiliser une barre au niveau des cale-pieds. La/le pagayeur⋅euse utilise donc ses pieds pour déplacer la barre : à gauche pour tourner à gauche et à droite pour tourner à droite. Clara et Maxence nous ont fait une démonstration très visuelle à terre : la différence d’assise entre un⋅e kayakiste de slalom et un⋅e kayakiste de vitesse. Dans un kayak de slalom, les genoux sont écartés, les pieds aussi. Tandis que dans un kayak de vitesse, les genoux sont rapprochés, jambes semi-fléchies et pieds presque joints.

Place à la pratique avec Bryan et Mathéo. Comment embarquer dans un kayak de vitesse ? Une main à l’avant de l’hiloire, l’autre tient le ponton. Après, il faut rentrer un pied, l’autre et s’asseoir sur le siège. En cas de dessalage, il est nécessaire de retourner très vite le bateau et d’appeler les encadrants. Une autre caractéristique de la course en ligne ? Les pagaies utilisées sont à pales dites « creuses », comme les cuillères. Suite à la démonstration, tout le monde a pu embarquer et se familiariser avec les bateaux de course en ligne. Les participant⋅es ont réalisé plusieurs aller-retour en K1, K2, K4, C1, C4. Retour au club pour la pause pique-nique.

L’après-midi, nous sommes descendus en direction du centre ville de Laval. L’occasion pour beaucoup de passer une écluse pour la première fois. C’est une chouette expérience qui permet de comprendre le fonctionnement du mécanisme d’une écluse. Au viaduc, mise en ligne des toutes les embarcations pour une petite course amicale ! Quelques centaines de mètres de récupération, puis autre mise en ligne pour une seconde course : il y a eu des bains, c’est le jeu de la découverte de cette discipline. Enfin, retour au club après un passage par l’écluse. Rangement des bateaux, débriefing et il est l’heure de rentrer. Une très belle expérience pour toustes !

Encore merci à toustes les participant⋅es, aux clubs et aux encadrants Didier, Dominique et Michael.

Nous avons cherché et trouvé une démonstration de K4 qu’il est possible de voir lors de certaines manifestations. Cela donne une idée de la puissance dégagée lors d’une épreuve de vitesse !

Aujourd’hui, plusieurs évènements ont eu lieu. Tout d’abord, le sélectif équipe de France juniors sur le bassin olympique de Vaires-sur-Marne. Les nouvelles nous rapportent des résultats assez mitigés. S’il y a eu de belles manches, il n’en reste pas moins que les pénalités ont été conséquentes. Les effets sont immédiats : Alex est 39 ème, Clément 76 ème, Romain 81 ème. Nous espérons que la journée de demain leur sera plus favorable !

Ensuite, le club a accueilli la première journée du stage organisée par le Comité Départemental de Canoë-kayak (CDCK). Les participantes, des clubs de Laval et de Mayenne, sont arrivées dès 10h15 à la base. Au programme, la découverte du slalom avec un quizz sur le bateau de slalom et l’équipement du kayakiste, l’apprentissage des techniques de base et un parcours de slalom. Après le pique-nique, direction Brives pour une randonnée avec un passage du barrage. Au retour, baignade devant le club afin de mettre en pratique la nage en tenue de kayakiste. Merci à Didier, Dominique et Michael pour l’encadrement de cette journée. Rendez-vous est pris pour le 12 juin au club de canoë-kayak de Laval pour une découverte de la course en ligne !

Enfin, un autre groupe est parti descendre la Varenne en début d’après-midi : départ du pont de Soucé vers le club d’Ambrières-les-Vallées, environ 11 kilomètres de descente. Nous nous amusons dans la vague du passage de la Broutière, puis nous nous dirigeons vers le barrage de Champs. Le parcours est très arboré, très vert et semé d’embâcles ! Si beaucoup d’entre-eux ne sont pas gênants, trois autres sont plus problématiques puisqu’ils entravent totalement le lit de la rivière, sans le moindre passage pour s’en sortir. Le niveau d’eau n’est pas énorme, mais il permet d’enseigner à Johan, le plus jeune du groupe, les dangers auxquels il devrait faire face en cas de plus gros débit. Le passage du barrage d’Ambrières-les-Vallées annonce la fin parcours qui se termine au club de canoë-kayak qui jouxte le camping.