Les descentes de rivières sont remarquables par leur technicité, leur distance, leur environnement, leur biodiversité, etc.

Dès 11h ce matin nous avons des nouvelles de Léa et de Mathieu. Tandis que Léa est en troisième place du départ en masse, décrochant au passage son ticket direct pour la finale, Mathieu attend son classement. Quelques temps plus tard, nous apprenons que Mathieu se qualifie pour la demi-finale, puis la finale ! Pour leur premier King of the Alps, championnats d’Europe de kayak extrême, Léa se classe à la 5ème place et Mathieu à la 10ème place. Félicitations à eux deux !

Aujourd’hui, nous partons pour la Haute-Mayenne direction la ville de Sept-Forges. Sur place, nous profitons du premier barrage et du soleil magnifique. Yoann et Honorine ont choisi le Topo Duo, un kayak deux places qui autorise une descente en tandem sur les rivières mouvementées. La descente commence et nous naviguons vers le barrage de Boulay. La rivière est très boisée par endroit, bref le paysage nord-Mayenne est vraiment remarquable. Au barrage de Boulay, nous en profitons pour réaliser des révisions sur les gestes techniques en eau-vive.

Nous continuons notre périple en direction de Loré et les arbres se font de plus en plus nombreux le long des rives de la Mayenne. Quelques petit rapides se succèdent. Nous arrivons au gué de Loré. Il est composé d’un barrage, d’une passe à canoë-kayak et poissons, mais également d’un système de vannes sur la rive droite. Quelques-uns des kayakistes ont passé cet obstacle. L’occasion pour Michael d’enseigner aux plus jeunes les dangers d’un rappel. Avec une corde de sécurité, les plus téméraires ont sauté au pied de la vanne pour se frotter aux effets d’un rappel.

Après cette séance nage en eau-vive, nous sommes remontés au ponton permettant le débarquement. Là encore, quelques kayakistes ont révisé leur esquimautage avant de descendre. Honorine et Landry nous ont offert une très belle démonstration d’esquimautage en kayak deux places : demi tour, tour complet et tour complet en action. A chaque fois, une synchronisation excellente pour un esquimautage au top !

Aujourd’hui, plusieurs évènements ont eu lieu. Tout d’abord, le sélectif équipe de France juniors sur le bassin olympique de Vaires-sur-Marne. Les nouvelles nous rapportent des résultats assez mitigés. S’il y a eu de belles manches, il n’en reste pas moins que les pénalités ont été conséquentes. Les effets sont immédiats : Alex est 39 ème, Clément 76 ème, Romain 81 ème. Nous espérons que la journée de demain leur sera plus favorable !

Ensuite, le club a accueilli la première journée du stage organisée par le Comité Départemental de Canoë-kayak (CDCK). Les participantes, des clubs de Laval et de Mayenne, sont arrivées dès 10h15 à la base. Au programme, la découverte du slalom avec un quizz sur le bateau de slalom et l’équipement du kayakiste, l’apprentissage des techniques de base et un parcours de slalom. Après le pique-nique, direction Brives pour une randonnée avec un passage du barrage. Au retour, baignade devant le club afin de mettre en pratique la nage en tenue de kayakiste. Merci à Didier, Dominique et Michael pour l’encadrement de cette journée. Rendez-vous est pris pour le 12 juin au club de canoë-kayak de Laval pour une découverte de la course en ligne !

Enfin, un autre groupe est parti descendre la Varenne en début d’après-midi : départ du pont de Soucé vers le club d’Ambrières-les-Vallées, environ 11 kilomètres de descente. Nous nous amusons dans la vague du passage de la Broutière, puis nous nous dirigeons vers le barrage de Champs. Le parcours est très arboré, très vert et semé d’embâcles ! Si beaucoup d’entre-eux ne sont pas gênants, trois autres sont plus problématiques puisqu’ils entravent totalement le lit de la rivière, sans le moindre passage pour s’en sortir. Le niveau d’eau n’est pas énorme, mais il permet d’enseigner à Johan, le plus jeune du groupe, les dangers auxquels il devrait faire face en cas de plus gros débit. Le passage du barrage d’Ambrières-les-Vallées annonce la fin parcours qui se termine au club de canoë-kayak qui jouxte le camping.

Comme il y a eu des averses et une reconnaissance préalable, nous décidons de partir en direction du site de la Valette sur la commune de Cigné afin de descendre la Haute-Mayenne. Sur place, nous constatons que le niveau d’eau est assez bas, mais plutôt bien pour nos débutant⋅es. Nous avons surtout la mauvaise surprise de constater une pollution de la Mayenne. Une grande quantité de fibre optique a été jetée dans la rivière. Après l’avoir retiré avec nos amis du club de canoë-kayak d’Ambrières-les-Vallées, nous commençons notre descente.

Nous naviguons vers le barrage de Boistard. Clervie, Gabriel, Johan et Merlin ont tellement apprécié leur premier passage qu’iels ont recommencé une deuxième fois ! Même si le niveau est bas, il n’est pas non plus trop bas. Ainsi, il autorise le passage de tous les obstacles sans devoir débarquer. De plus, il permet à nos jeunes apprenant⋅es de naviguer sans être sanctionné⋅es sur des erreurs de gîte ou de trajectoire. Bref, un niveau d’eau considéré trop bas par les confirmé⋅es, mais idéal pour les novices. Iels ont pu se faire plaisir et prendre confiance, c’est très important lorsque les débits seront beaucoup plus conséquents cet hiver.

Nous nous dirigeons ensuite vers le barrage de Beslay, plus connu des canoéistes et des kayakistes sous le nom du « passage de la Vierge Noire ». Nous restons un moment pour travailler, bacs, surfs et gîtes puis nous poursuivons notre progression. Plusieurs passages avec des rochers s’offrent à nous . Nous travaillons les gestes techniques comme les propulsions circulaires et les appels afin d’éviter les écueils. Les plus jeunes apprennent à choisir et anticiper les trajectoires. Les arbres en travers sur la zone en amont du pont Landry ont été retirés, c’est très sécurisant ! Le pont Landry est enfin en vue, il s’agit de notre point d’arrivée. Toustes les canoéistes et kayakistes remontent un petit ruisseau dans le but des poursuivre un peu l’aventure lors du débarquement.

Pour descendre en direction du club de canoë-kayak de Laval, nous avons utilisé un sit on top 4 personnes (2 places adultes et 2 enfants). Le but est de naviguer dans une embarcation stable qui autorise des débarquements et des embarquements faciles, quelles que soient les situations rencontrées. En effet, entre le club de canoë-kayak de Mayenne et celui de Laval, 19 écluses se succèdent sur 34,2 kilomètres et il n’existe aucun aménagement pour les canoës ou les kayaks : pas de passe à canoë-kayak sur les barrages, pas de ponton adapté à ces embarcations. Ceux qui existent sont destinés aux bateaux motorisés d’une certaine hauteur. Écluser n’est pas envisageable : cette manœuvre prendrait trop de temps, d’autant plus que le couvre-feu est toujours d’actualité.

Nous arrivons au club vers 8h10. Le matériel est déjà prêt puisque nous l’avons préparé la veille. Nous vérifions une dernière fois le matériel et nous mettons notre kayak à l’eau. Clervie part en direction de Laval sous le regard de ses petits frères et de sa petite sœur, de son papy et de sa mamie. Il est 8h23 lorsque nous donnons nos premiers coups pagaie en direction du barrage de Mayenne. C’est aussi à cet instant que nous savons déjà que la descente ne sera pas de tout repos, car nous avons le vent de face. Nos accompagnateurrices nous rejoignent sur l’écluse de Mayenne, l’occasion pour Clervie de profiter d’ultimes encouragements pour sa première descente longue distance et de tester la phase de débarquement et d’embarquement. C’est également le moment de vérifier notre système d’accroche qui nous permet de sortir le kayak de l’eau et de le tirer le long des écluses. La phase d’embarquement est un peu plus délicate puisqu’il faut retenir le kayak en le faisant glisser le long de l’escalier en aval de l’écluse.

La première écluse est passée avec succès et nous nous dirigeons vers le barrage de Saint-Baudelle. Nous réitérons l’opération de débarquement et d’embarquement. Tout se passe très bien, Clervie prend vite confiance en elle sur cette opération. Il reste donc 17 écluses à passer ! Clervie remarque alors les voies d’escalade de Moulay, puis l’embouchure de l’Aron sous un autre angle. Le prochain barrage est celui de Grenoux. Nous apercevons un héron et nous aurons la chance de passer juste à côté de lui avant qu’il ne s’envole. Nous enchaînons avec les barrages de la Roche, de Boussard puis de Corçu. Nous trouvons un galet caché au pied d’un panneau d’information au bord de l’écluse. Nous le ramassons afin de le cacher plus en aval. C’est reparti vers le barrage de Bas Hambers puis celui des Communes. Nous choisissons de ne pas prendre le canal de l’écluse, mais de passer par la portion non navigable pour les embarcations motorisées. Clervie ne connaissait pas cet endroit très joli lorsqu’il n’y a pas d’eau et très sympathique lorsque le niveau d’eau est plus conséquent ! Une petite pause avec vue sur le château et nous repartons.

Ensuite, nous débarquons aux barrages du Port, de la Nourrière, de la Richardière, de la Verrerie… Le vent de face ralentit notre progression, mais nous remarquons enfin celui de la Fourmondière supérieure. Ce barrage annonce celui de la Fourmondière inférieure quelque 300 mètres plus loin. Nous mettons en place notre petit chariot de portage pour faire rouler l’embarcation sur plusieurs centaines de mètres. C’est aussi le lieu de la Guinguette et l’endroit où nous décidons de nous arrêter pour la pause déjeuner. Il est 12h30, cela fait environ quatre heures que nous sommes partis et nous avons parcouru 20 kilomètres. Nous nous posons au pied d’un saule pleureur pour savourer nos sandwiches. Clervie commence à ressentir le froid, signe qu’il faut repartir. Nous repartons donc à 13h, pile dans le temps prévu.

Nous ne traînons pas, car le vent ralentit vraiment notre progression. Vient le barrage du Moulin Oger, puis celui de l’Ame et de la Maignannerie. Le pont de Saint-Jean-sur-Mayenne est en vue, l’occasion de nous situer par rapport à notre destination. Nous naviguons vers le barrage de Boisseau. Arrivé sur les lieux, Clervie regarde la prochaine écluse. Il s’agit de Belle-Poule, la dernière avant le club de Laval ! Avant d’y arriver, nous passons sous les ponts de la ligne LGV et de l’autoroute. Enfin, nous rejoignons l’écluse de Belle-Poule. Nous cachons le galet que nous avons trouvé à Corçu, nous nous posons un peu. L’occasion aussi de contacter notre chauffeur qui se trouve sur Mayenne, il est 15h08 et il reste environ 3,3 kilomètres. Dernier embarquement avant notre destination. Nous croisons plusieurs avirons sur cette portion. Tandis que nous passons le pont de Pritz, nous assistons au dessalage de l’une de ces embarcations. Le club d’aviron de Laval pratique t-il aussi le jeu du gâteau ? Nous passons devant le club de canoë-kayak de Laval et nous décidons de continuer vers le barrage de Bootz. Au panneau d’avertissement, Clervie demande à remonter vers le club. Nous arrêtons de pagayer et le bateau remonte tout seul malgré le courant. Clervie prend conscience de la puissance du vent et de la lutte qu’elle réalise depuis Mayenne avec ce vent de face. Nous sommes devant le club, Clervie lève sa pagaie. Elle se rend compte du chemin parcouru depuis le matin… elle est heureuse !

Nous débarquons, nous remettons en place le chariot et nous emmenons notre embarcation près d’un local pour ne pas déranger les autres pratiquantes. Nous nous reposons un peu en attendant notre chauffeur. Quand ce dernier arrive, nous chargeons tout le matériel. Nous rencontrons également deux membres du club de Laval et nous échangeons sur notre descente et sur l’actualité de nos deux clubs. Il est temps de partir, car nous devons rentrer sur Mayenne et ranger le matériel.

Lors de cette sortie, Clervie n’a pas seulement navigué. Elle aura surtout expérimenté la liste des verbes suivants : Embarquer, pagayer, débarquer, monter, tirer, pousser, soulever, tenir, retenir, descendre, courir, marcher, grimper, sauter, essayer, douter, recommencer, lutter, résister, rire !

1 rivière

19 barrages infranchissables

3 trains

34,6 kilomètres

7h et 30 minutes de sortie

Merci au club pour la mise à disposition de l’espace d’expression.

Marc.

Aujourd’hui, nous nous sommes divisés en deux groupes : l’un est parti vers notre lieu de pratique préféré à Brives, l’autre est allé au barrage de Saint-Fraimbault-de-Prières. Jérôme nous emmène en direction du barrage, nous arrivons vers 14h30. Nous déchargeons le matériel, nous nous équipons et nous portons le kayak à l’eau. Gabriel et Merlin embarquent, puis nous partons à 14h45. C’est parti pour un trajet de 8,7 km en direction du club de canoë-kayak de Mayenne. Il fait beau et assez chaud en plein soleil pour ne pas avoir froid lorsque nous arrêtons de pagayer afin de prendre quelques photographies. Un vent plutôt soutenu souffle sur la Mayenne, mais nous avons la chance de l’avoir dans le dos ou sur le côté. Un peu de face, mais pas très longtemps.

Nous nous apercevons très vite que le niveau d’eau de la Mayenne a baissé par rapport à la semaine dernière. Dans le paysage, le débourrement est bien visible, l’herbe est bien verte : c’est une très belle journée de printemps sur l’eau ! Nous descendons en direction du village de Saint-Fraimbault-de-Prières, cette portion de rivière offre quelques petits passages rapides assez sympathiques et ludiques. De plus, cette descente nous permet d’effectuer des repérages pour un nouveau projet en cours d’élaboration.

Nous atteignons enfin le pont de Saint-Fraimbault-de-Prières, nous remarquons un tronc d’arbre en haut de la pile de pont laissé par la crue de février. Nous continuons vers le barrage de Brives où nous retrouvons l’autre groupe. Mais avant tout, nous passons le barrage : Gabriel et Merlin donnent le rythme, nous avons assez de vitesse. La trajectoire est bonne et les deux petits kayakistes sont prêts à pagayer dès la réception au pied du barrage ! La descente est parfaite, l’embarcation est pleine d’eau, mais il y a de la joie dans le bateau !

Désormais, il faut laver le kayak (oui, une sombre histoire de bouse de vache…). Pour cela, direction le rappel du barrage de Brives qui permet de rincer à grande eau notre embarcation. Enfin, nous repartons vers le club. Notre trajet se termine à 16h45. Nous rangeons notre kayak, nos pagaies, nos affaires. Prêts pour de nouvelles aventures !

Lorsque la décision est prise de descendre la Varenne à partir de Torchamp, nous choisissons un sit-on-top pour 3 personnes. Même si nous ne sommes que 2 dans l’embarcation, un peu plus de longueur nous aidera à franchir les barrages et nous apportera de la vitesse lors de la navigation sur les zones de plat. Nous chargeons le bateau sur la remorque, les affaires dans le camion, puis direction Torchamp dans l’Orne. Nous arrivons vers 10h10. Le temps de décharger et de préparer le matériel, de prendre une ou deux photos, nous partons à 10h40.

Les premiers coups de pagaie permettent à Merlin de se sentir à l’aise dans le bateau, sur une rivière qu’il ne connaît pas du tout. Une oie nous fait comprendre que nous pénétrons dans son territoire. Nous naviguons alors vers le premier barrage, le barrage des Planches. Une petite bouée rouge indique le passage de la glissière. Merlin hésite un instant, puis se met à pagayer pour prendre de l’élan. L’effort combiné nous offre une belle vitesse et nous permet de passer sans la moindre difficulté. C’est bon pour la confiance du jeune kayakiste. Quelques dizaines de mètres en aval, plusieurs arbres en travers bloquent complètement notre progression. Nous débarquons et passons le kayak par les arbres. Un peu d’accrobranche en kayak, ce n’est pas banal !

Allez, c’est reparti vers le barrage de Fourmusson et ses jonquilles, puis celui de Crinais et de ses rochers. Cet endroit comporte un petit train de vagues assez sympathiques qui viennent claquer sur notre embarcation. Un vrai régal pour Merlin ! La passe à canoë du barrage de la Gonheraie est une formalité. Mais le barrage le plus attendu par Merlin est sûrement le barrage du Moulin de Soucé. Il est bien au fait de l’histoire d’une descente qui s’est arrêtée à ce barrage un jour de janvier 1998… Un arbre entrave totalement la partie qui autorise la descente sans encombre. Plan B, passer par le côté. Jamais tenté, semble possible mais cette option impressionne Merlin. Quelques explications le rassurent. Nous nous faisons un peu chahuter, Merlin manque de chuter, perd sa pagaie et se rattrape : il ne réalise pas encore qu’il s’est super bien débrouillé dans ce passage en fait assez compliqué pour un débutant.

Avant la petite pause déjeuner, nous pratiquons une action assez commune sur cette rivière à cette période de l’année : cueillir quelques jonquilles. Pour pique-niquer, nous remontons l’embarcation à terre. Notre jeune kayakiste découvre les aléas de se sustenter au bord de l’eau : les rayons du soleil ne pointent pas forcément sur l’endroit choisi, la température de l’air est fraîche et humide, un peu comme nos vêtements. Et nous ne pagayons plus, donc nous ne nous réchauffons plus. Nous repartons après une pause d’une demie-heure environ.

Le seuil du barrage d’Ambloux est assez haut, le but n’est pas d’effrayer Merlin. Nous décidons de débarquer, mais sur une partie du barrage pour embarquer au pied. Un très joli train de vagues fait suite, pour le plus grand plaisir de notre petit navigateur ! D’ailleurs, il sait maintenant repérer les passages sans rochers, anticipe le passage des veines d’eau, et passe très bien le barrage de la Broutière ! Nous atteignons enfin le barrage de Champs avec son moulin du 15ème siècle. Le débarquement est imposé par le propriétaire du barrage. Le long de cette portion, nous avons croisé un écureuil passant sur un arbre en travers de la rivière, des dizaines de canards, des moutons, des chevaux et de nombreuses vaches.

Le dernier barrage de la Varenne est en vue : il s’agit de celui d’Ambrières-les-Vallées. Tout se passe bien. Juste après le saut du barrage, nous rencontrons nos amis kayakistes et canoéistes du club d’Ambrières-les-Vallées. Nous échangeons sur notre descente puis nous reprenons notre route. Merlin demande à continuer la descente jusqu’au club de Mayenne. Direction le club de Mayenne. Passage par le confluent, nous voici à présent sur la Mayenne. Nous passons à côté de l’embouchure de la Colmont pour continuer vers le lac de Haute-Mayenne. La quasi absence de vent est une bonne nouvelle pour la traversée du lac. Le barrage de Saint-Fraimbault-de-Prières ne peut pas être passé, il est ainsi considéré comme infranchissable (sauf en cas de très forte crue). Le portage se réalise sur plusieurs dizaines de mètres. Les derniers kilomètres sont toujours les plus longs. Seul le barrage de Brives vient casser la monotonie des zones de plat. À ce stade, c’est Merlin qui enclenche l’action de descente ! Même si le bateau enfourne et prend beaucoup d’eau, le saut est une réussite totale ! L’autovidange fait son travail et Merlin arbore un grand sourire. Il réalise tout ce qu’il a entrepris durant cette formidable journée. Pour son plus grand plaisir, sa petite sœur et son petit frère l’attendent en compagnie de sa maman, de son papi, de Gérard et de Jean-Pierre.

2 rivières
12 barrages dont 1 infranchissable
35 kilomètres
7 heures et 20 minutes de sortie

Merci au club pour la mise à disposition de l’espace d’expression.

Marc.